Le rythme qui vient des syllabes
DOI :
https://doi.org/10.23925/2763-700X.2022n3.58397Mots-clés :
accent, appréciation, incrément, sémiotique tensiveRésumé
Cet article examine la théorie syllabique de Ferdinand de Saussure comme une sorte de « maquette » qui, construite sur le plan de l’expression, permet de réfléchir sur le rôle de l’accent sur le plan du contenu du langage. Pour ce faire, on conçoit un accent ralenti, composé de plusieurs paliers d’augmentation et de diminution de tonicité, qui expriment en quelque sorte le rythme régulier — sujet à des accidents paradoxaux — du sens humain. C’est donc un accent analytique, puisqu’il peut être subdivisé et examiné dans chacune de ces étapes graduelles qui servent de référence à notre appréciation incessante des phénomènes quotidiens. Ce travail est fondé sur des principes formulés par la sémiotique tensive actuelle.
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