Un travail sur les technologies numériques dans le cadre de la matière Calcul dans un cours de licence de mathématiques

Résumé

Cet article vise à discuter comment un travail avec les technologies numériques (TD), qui présente une activité d'investigation, peut créer des possibilités de réflexion dans les classes de mathématiques. Nous présentons cette "pensée" à partir de la théorie de Heidegger.  Ce travail amène la discussion dans les cours de formation des enseignants, où nous proposons que l'ouverture à la recherche, à la discussion et à la création puisse se faire dans chacune de leurs disciplines, et pas seulement dans celles qui sont directement liées au domaine pédagogique. Le travail, qui est développé à partir d'une recherche qualitative avec une approche phénoménologique, propose une activité, se concentrant sur le théorème fondamental du calcul, un thème important pour le calcul différentiel et intégral. L'activité a été développée avec des étudiants d'un cours de fin d'études de mathématiques. Les données de ce travail ont été obtenues par l'analyse des discussions d'un des groupes d'étudiants. Sur la base du cadre théorique étudié sur la pensée de Heidegger et des données analysées, nous avons remarqué : le mouvement, c'est-à-dire l'impensé et le pensable, qui "se donne à penser" ; la recherche de sens de ce qui est présenté et le thème étudié comme quelque chose qui étonne, qui ouvre dans la classe une disposition à penser à ce qui est montré dans l'activité. Nous concluons donc que les élèves, lorsqu'ils sont invités à développer une activité qui suscite la réflexion, le questionnement, l'élaboration, le test et la validation d'hypothèses, s'enthousiasment pour les découvertes, c'est-à-dire qu'ils se lancent dans un mouvement où ils trouvent l'impensé et le pensable, qui est "donné à penser", lorsqu'ils s'intéressent à la réflexion.